Cette forge fut construite par Jean-Paul d’Angosse, à la fin du XVIII° siècle au plus fort du conflit avec son rival Jean-Joseph d’Augerot alors propriétaire de la forge de Béon voisine. Elle n’a eu qu’une activité très réduite et une existence éphémère.

Situation

À la limite des communes de Louvie-Soubiron et d’Aste-Béon, rive droite du Gave d’Ossau, en bordure de la route départementale D 240.

 

Cadastre napoléonien. 1813. Louvie Soubiron. Feuille C. Forge d’Isale.

État actuel

Les murs des bâtiments entourant le mail et les trompes sont bien conservés, la halle à charbon ne présente que des éléments de murs. L’ouverture en forme de voûte qui laissait passer l’arbre de roue est plus réduite que celle des forges de Béon ou d’Asson.

Le canal d’adduction, de plus de 1000 m de long est encore visible sur 500 m. Il entaille sur quelques dizaines de mètres une petite falaise qu’il parcourt à mi-hauteur. Le bassin de répartition de l’eau entre les différents dispositifs techniques est bien conservé ainsi que la chute alimentant la roue hydraulique.

Cet ensemble est très envahi par la végétation.

La forge d’Isale

en préparation

Forge d’Isale. Plan de 1795.

Forge d’Isale. Plan des bâtiments

 

 

 

 

 

 

 

Notes

Archives de l’Association Fer et savoir faire, Plan de la forge d’Isale, 23 fructidor an III (9 septembre 1795).

 Émile Pujolle