La chasse à la palombe aux filets en vallée de l’Ouzom et dans les Pyrénées

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Les écrits d’Andichon (1750), de l’abbé Rozier (1782), de Vaysse de Villiers (1814), de La Boulinière (1822)

La chasse à la palombe aux filets (ou pantières), c’est un savoir-faire en voie de disparition. Autrefois pratiquée dans les Pyrénées occidentales et centrales – en particulier, à Arthez-d’Asson et dans la Vallée de l’Ouzom – et, avec une technique différente, le long de la côte des Landes.

Cette technique de chasse fait partie du patrimoine. Certes pas du patrimoine industriel que Fer et Savoir-Faire se propose d’étudier en vallée de l’Ouzom et dans la région de Nay, mais du patrimoine commun aux régions aquitaines et à bien d’autres pays.

Palombes, proverbes d’hier et d’aujourd’hui

Trois espèces de pigeons sauvages coexistent sur notre territoire : une espèce sédentaire, le pigeon biset (Columba livia), ancêtre des diverses races de pigeons domestiques, et deux espèces dont certaines populations sont migratrices : le pigeon ramier ou palombe strico sensu (Columba palumbus) et le très commun pigeon colombin (Columba œnas).

Pigeons et palombes
Guide des oiseaux d’Europe, de R.Peterson, G. Mountfort et P. Hollom, Delachaux et Niestlé, Paris, 1954, pl. 25

En Béarn, en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, on appelle « palombes » tous les pigeons migrateurs que l’on chasse habituellement à leur passage vers le Sud, entre septembre et novembre. Ces migrateurs forment des vols plus ou mois importants pouvant comporter seulement des ramiers ou seulement des colombins, mais aussi des vols mixtes avec des individus des deux espèces. La « chasse aux palombes » concerne donc aussi bien les ramiers que les colombins, chasse « traditionnelle », en palombière ou au tir, et chasse aux filets verticaux (pantières) en montagne et dans le piémont, ou aux filets horizontaux dans les Landes.

En Béarn, on ne pratique plus que la chasse en col (comme sur toutes les crêtes de la vallée de l’Ouzom) ou en palombière dans les collines du piémont. Mais, en Pays Basque, une dizaine d’installations de pantières existent encore [1].

En France, cette chasse à la palombe est devenue une activité de loisirs, à l’importance économique presque négligeable. Mais, au XVIIe siècle, c’était, par exemple, un des principaux revenus des habitants de Bagnères-de-Bigorre [2]. Et encore aujourd’hui, en Angleterre dont les populations de palombes sont plutôt sédentaires, des chasseurs professionnels abattent ou capturent des milliers d’oiseaux pour la vente… ce sont ces palombes que l’on retrouve « surgelées » dans les commerces.

L’arrivée des palombes est toujours un moment « fort » de l’année pour les chasseurs. Qui n’a entendu alors les deux proverbes béarnais rappelés – et commentés – par Vastin Lespy [3] ?


An de glandère, an de paloumère [4]

L’année ou la glandée est abondante, il vient beaucoup de palombes.



La chasse aux palombes commence le 29 septembre (À la Saint-Michel, on prépare les appeaux) et finit le 11 novembre (À la Saint-Martin, la fin).

Les jours les plus favorables sont le 18 octobre (À Saint-Luc, le coup), le 19 octobre (À Saint-Grat, le grand coup), et la Toussaint (À Saint-Marterou, la fleur, le meilleur).


La chasse aux pigeons colombins à Igon, vers 1750

Une chasse aux filets verticaux se pratiquait en plaine en choisissant un endroit de passage. Cette chasse ne concernait que le pigeon colombin (Columba œnas) ou le biset (Columba livia). plus faciles à manœuvrer en plaine que la palombe. Henry d’Andichon [5] (1712-1777), curé de Lembeye, avait établi des filets à Igon (près de Nay).

Gravure extraite du Traité de chasse aux pièges, p. 29 [6]

Voici un résumé [7] de la description qu’en fait Magné de Marolles [8] en 1788.

Les filets sont tendus vers l’est, entre une plantation d’arbres et sont suivis par une certaine déclivité. Environ soixante mètres en avant de ces filets, deux trépieds sont plantés : un à gauche, l’autre droite. Derrière eux, une haie au sol ou emparence permet de camoufler la cabane et les chasseurs. Des appeaux, pigeons colombins vivants aux paupières cousues, sont attachés par les pattes à des raquettes mobiles placées sur des mottes de terre. Ces raquettes sont actionnées à l’arrivée des vols de façon a faire voler les appeaux. Ces derniers sont au nombre de cinq à sept. Les chasseurs disposent en outre de quatre appeaux volants, aveuglés et attachés par les pattes avec une corde assez longue pour leur permettre un bon essor, et disposés en avant des filets.

Les appeaux volants comme ceux au sol sont mobilisés au fur et à mesure de l’approche des pigeons de façon à les diriger vers les filets. Les chasseurs installés sur des trépieds lancent alors des mates ou des palettes pour précipiter les oiseaux vers les filets tout en poussant de grands cris.

Cette chasse associait donc deux procédés : les appeaux pour attirer les vols, puis les palettes lancées au dessus du vol pour simuler une attaque d’oiseau de proie. Les lanceurs de palettes étaient juchés sur des trépieds ou trèpes, pouvant atteindre 15 à 20 mètres de haut, formés de trois mats fichés dans le sol et ligaturés à leur sommet.

Satisfait du résultat, Andichon en fit un poème [9] dont voici quelques vers :

« Dix hommes, neuf trépieds, quatre marionnettes.

Des cordages sans fin. grand nombre de raquettes.

Un fantôme effrayant, dix cases, sept filets.

Voilà mon attirail pour prendre des bisets :

Et, puisque le succès répond à mon système.

Je veux m’en applaudir et me chanter moi-même ».

La chasse aux filets en vallée de l’Ouzom, en 1814

C’est l’itinéraire touristique de Vaysse de Villiers qui a attiré notre attention sur cette ancienne pratique de la chasse à la palombe en vallée de l’Ouzom.

« Cette courte mais intéressante excursion [de Lestelle à Arthez-d’Asson] m’a offert encore un intérêt de plus, en me rendant témoin de la chasse aux palombes. Je traversais à cheval, avec mon secrétaire et le maître de poste de Lestelle, qui nous servait de guide, un plateau tout verdoyant d’arbres et de prairies. Deux trépieds finis avec de longues perches ou des mâts, s’y élevaient, et partaient dans les airs deux espèces de lanternes composées de branches d’arbres, et garnies de feuillages. Chacune de ces lanternes, placées a une portée de fusil l’une de l’autre, cachait un homme. Un peu plus loin, une rangée de beaux arbres attirait par leur élévation et leurs branchages touffus, la proie innocente qu’attendaient de grands filets tendus dans les intervalles. C’était en automne, saison du passage de ces oiseaux voyageurs, dont la direction est constamment de l’Est à l’Ouest.

Je passais moi même au moment où il en arrivait on vol. « Cachez-vous, cachez-vous », nous criaient deux hommes postés au pied de chaque arbre, dans une cabane de feuillages, pour abattre le filet au moment convenable. Aussitôt notre conducteur de galoper vers l’extrémité de la prairie, et nous de le suivre, pour aller nous cacher derrière le dernier arbre de la file. Un instant après, nous voyons arriver les palombes, qui commençaient à baisser leur vol pour se reposer sur les arbres, asiles chers à ces hôtes des forêts, amans des beaux ombrages. Au moment où ils approchent, les deux hommes cachés dans les deux lanternes placées à une plus grande hauteur qu’eux, les effarouchent par leurs cris, et jettent en même temps en l’air des morceaux de bois blanc qui ajoutent à leur frayeur, en leur faisant craindre l’attaque imprévue de quelque oiseau de proie. Non seulement ils renoncent au repos que leur présentent ces arbres, mais, abaissant de plus en plus, leur vol, ils cherchent à s’échapper dans les intervalles. C’est là que les attendent les filets. Au moment où ils s’y précipitent, le cordon est lâché : deux grosses pierres entraînent à terre la partie supérieure du filet, dont la partie inférieure est fixée au sol, et tout le vol reste prisonnier. La capture dont j’ai été témoin n’était que de six, mais on en prend ordinairement bien davantage : la veille, les mêmes oiseleurs en avaient pris cent et quelques d’un seul coup de filet. Cette chasse, mal rapportée dans les dictionnaires d’histoire naturelle, ne se fait guère, du moins de la même manière, que dans les Pyrénées. Il est difficile d’en voir une plus curieuse, comme il est difficile aussi d’être servi plus à souhait que je ne l’ai été, puisque je me trouvais passer au moment même de cette chasse, moment si recherché, et souvent en vain, des voyageurs qui hantent les eaux thermales de ces montagnes, et beaucoup les quittent avec le regret de n’avoir pu en être témoin. Il a fallu le bonheur de rencontrer, non seulement la saison favorable, mais encore un des beaux jours de cette saison.

Nous avons vu de semblables palombières à Bagnères et ailleurs, dans le Béarn et le pays basque, mais toujours à l’entrée des vallées et sur les collines qui composent les premiers gradins de la chaîne. Si l’on pénètre plus avant dans les montagnes, ou si on les quitte pour regagner la plaine, plus de passage, ni de chasse des palombes »[10].

La différence avec la chasse en plaine est essentiellement dans l’utilisation de leurres simulant des oiseaux de proie, pour faire baisser les vols – et non d’appeaux pour les attirer vers le sol.

– Voir Vaysse de Villiers. « De Pau à Lourdes par Arthez-d’Asson en 1814 »

Col de Spandelles : en vallée de l’Ouzom, c’est un ancien lieu de chasse aux filets. En béarnais, les termes espandèrles (à Montaut), ou pandèles [11] désignent les filets verticaux (pantières) utilisés dans les paloumères [12].

– Cette chasse aux filets était encore pratiquée à Arthez-d’Asson vers 1930 [13].

Les pantières de Saint-Pé et de Bagnères-de-Bigorre (1822)

Saint-Pé (anc. Saint-Pé de Générès, actuellement Saint-Pé-de-Bigorre) était un « haut lieu » de la chasse aux filets. La Boulinière [14] a visité, en 1822, les pantières de Saint-Pé et celles de Bagnères-de-Bigorre. S’il décrit dans son Itinéraire descriptif et pittoresque… celles de Bagnères, il précise que c’est pour leur facilité de visite par les « étrangers », mais que les installations et les techniques de chasse sont les mêmes.

La Boulinière nous ouvre l’appétit par ses récits de capture des ortolans à l’aide de gluaux ou de lacets, ortolans ensuite enfermés dans des matoles pour y être engraissés. Après les ortolans viennent cailles, tourterelles, alouettes, bécasses… Puis le coq de bruyère, la perdrix rouge, le lagopède.

Mais, écrit-il, la plus intéressante des transmigrations est celle des pigeons ramiers appelés palombes ou palomes dans le pays…. Le savoureux récit de la Boulinière nous conduit aux pantières de Bagnères, mais les lieux de chasse les plus renommés sont ceux de Saint-Pé.

La chasse à la palombe aux filets en vallée de Baîgorry (1782)

Rozier (1782). De la chasse des palombes ou pigeons ramiers dans les Pyrénées.

La description la plus ancienne et sans doute la plus complète de cette chasse a été donnée par l’abbé Rozier dans le « Journal de Physique ». Voici ce texte, souvent cité, mais rarement lu, tel qu’il a été publié en 1782 dans le tome XX du gigantesque ouvrage en 43 volumes (plus de 20 000 pages !) édité sous l’égide de Rozier : Observations et mémoires sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts et métiers.

Le texte de Rozier nous décrit les pratiques dans la vallée de Baïgorry, mais les récits de Vaysse de Villiers et de La Boulinière montrent bien la similitude des techniques en Béarn et en Pays basque.

– Cette chasse aux filets se pratique encore aujourd’hui en Pays Basque, avec quelques perfectionnements, notamment dans la fabrication des filets. On en trouvera un rapide historique sur le site palombe.com

qui contient quelques pages d’histoire

et quelques photographies anciennes de chasse aux filets.

NOTICES BIOGRAPHIQUES

Jean-François Rozier (1734-1793). Prêtre, savant botaniste et agronome. Fondateur du Journal de Physique.

Voir

Jean-François Rozier sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS).

– Voir aussi sous le titre François Rozier, l’article de Wikipedia.

– Les 43 tomes des Observations et mémoires sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts et métiers sont consultables et téléchargeables sur le site Universal access to human knowledge.

– La « description de la chasse des palombes ou pigeons ramiers dans les Pyrénées » se trouve dans le tome XX, p. 306-312.


Pierre-Toussaint de La Boulinière (1779- 1827)

Sous l’Empire, Pierre-Toussaint de La Boulinière fut secrétaire du général Jean-Baptiste Jourdan en Piémont [15] et professeur de philosophie au lycée de Turin. Devenu secrétaire général de la préfecture de Tarbes, il publia, en 1807 un Annuaire statistique des Hautes-Pyrénées.

Explorateur curieux des Pyrénées, il fut un pyrénéiste, de ceux qu’Henri Beraldi [16] qualifie « d’hommes de demi-sommets, recherchant moins la difficulté que le pittoresque de la montagne et la beauté des observatoires ». Auteur de la seconde ascension connue du Petit Vignemale, et de nombreuses excursions, souvent originales, il publia en 1825, alors qu’il était sous-préfet d’Étampes, un véritable « guide » des Pyrénées de Pau à Luchon, « le premier sérieusement fait » : l’Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françaises. Cet ouvrage de 1200 pages est une véritable « somme de connaissance ». On y trouve de nombreux itinéraires touristiques et montagnards, des excursions en haute montagne, mais peu d’ascensions de sommets.

– Voir aussi sur le site : La Boulinière. Deux excursions en Vallée de l’Ouzom

Bibliographie

Pierre-Toussaint de La Boulinière. Annuaire statistique du département des Hautes-Pyrénées : contenant l’introduction du grand mémoire statistique pour l’an 9 (1801), le chapitre entier de la topographie,un supplément sur les changements survenus depuis l’an 9,etc…, Ed. F. Lavigne, Tarbes, 1807, XX-447 p. Ouvrage consultable et téléchargeable sur Gallica, le site de la BNF : Annuaire statistique…

Pierre-Toussaint de La Boulinière. Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises, jadis territoire du Béarn, du Bigorre, des Quatre-Vallées, du Comminges et de la Haute-Garonne, lib. de Gide fils, Paris, 1825, 3 tomes, 380 p., 412 p. et 428 p.

– Cet ouvrage est consultable et téléchargeable sur le site Universal access to human knowledge.

Voir ou télécharger La Boulinière, Itinéraire…, tome 1, tome 2, tome 3.


Jean-Désiré-Vastin Lespy (1817-1897) Né et mort à Pau (6 février 1817-22 février 1897), il y passa presque toute sa vie. Brillant élève du lycée de Pau, il y enseigna ensuite comme professeur. Il fut aussi secrétaire général de la Préfecture des Basses-Pyrénées. Il fut un des fondateurs de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau en 1841, puis un artisan de son renouveau, en 1873. Passionné pour la langue de son pays, il en fit la grammaire dès 1856 et, en collaboration avec Paul Raymond [17] le dictionnaire en 1887.

– Voir aussi sous le titre Vastin Lespy, l’article de Wikipedia.

Bibliographie

  1. Lespy, Grammaire béarnaise suivie d’un vocabulaire Béarnais-Français, Paris, Maysounneuve, 1858, 520 p.
  2. Lespy, Dictons du Pays de Béarn, Pau, Bibliophiles du Béarn, 1875.
  3. Lespy, Proverbes du pays de Béarn, énigmes et contes populaires, Paris, Maisonneuve et Cie, 1876, 112 p.
  4. Lespy et P. Raymond, Dictionnaire béarnais ancien et moderne, Montpellier, impr. de Hamelin frères, 2 vol. in-8°, 1887, 400 et 440 p.
  5. Lespy, Dictons et proverbes du Béarn, parœmiologie comparée, Pau, 1892.

Études

Vastin Lespy (1817-1897) : Actes du colloque de Pau, 10 et 11 octobre 1997, édités par Marrimpouey, Pau.


Compléments : le pigeon colombin, le ramier, la chasse

L’école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes propose en version téléchargeable une étude très complète sur le pigeon colombin (Columba œnas) dont le comportement est voisin de celui du ramier :

  1. Zenoni. Le pigeon colombin Columba oenas : biologie, migration et évolution des populations, Thèse Vétérinaire, ENV Nantes, 2001. Cette thèse a été éditée en 2001 et n’est plus consultable en ligne (2022). Disponible sur des sites de vente en ligne de livres dits «anciens». L’histoire de la chasse aux pigeons est étudiée dans la troisième partie : Statut et histoire cynégétique, p. 147 et sq.

Notes

[1] Voir une liste de pantières du Pays basque dans l’encyclopédie en ligne Wikipedia à l’article Chasse à la palombe.

[2] Société historique de Gascogne, 1883, p.48

[3] Jean-Désiré Lespy dit Vastin, Proverbes du pays de Béarn, énigmes et contes populaires, Paris, Maisonneuve et Cie, 1876, 112 p, p. 27.

[4] L’orthographe francisée utilisée ici pour transcrire le béarnais est celle de V. Lespy.

[5] Henri d’Andichon est l’auteur du célèbre cantique de Noël béarnais Leche’m droumi

[6] Traité de chasse aux pièges, par les auteurs du Pécheur français, Audot éditeurs, Paris, 1822, , tome 1, 192 p. Cet ouvrage est téléchargeable sur le site « Google books » : Traité…

[7] V. Zenoni. Le pigeon colombin Columba oenas : biologie, migration et évolution des populations, Thèse Vétérinaire, ENV Nantes, 2001, p. 149. (Voir, ci-dessus, Compléments…)

[8] Magné de Marolles. « Chasse des pigeons en plaine avec le fusil », La chasse au fusil, 1788. Réédité en 1836 par Barois et Duprat. Autre édition : Pygmalion, 1982. Voir dans Gallica : Chasse…

[9] Messire Henry d’Andichon, curé archiprêtre de Lembeye, La chasse aux palombes, Ed. Ribeault, Pau, 1875. Il en existe une seconde édition datée de 1892. Voir dans gallica : La chasse…

[10] Vaysse de Villiers, Itinéraire descriptif de la France ou géographie complète et historique de ce royaume par ordre de routes. Route de Paris aux deux Bagnères, Barèges et autres eaux des Pyrénées. Chez Jules Renouard, Paris 1830. 270 p., p. 127 et 128.

[11] V. Lespy et P. Raymond, Dictionnaire béarnais ancien et moderne, article paloumère, tome 1, p.283, tome 2, p.122.

[12] Paloumère. Lieu élevé et particulièrement disposé, où on a établi un attirail spécial pour prendre des palombes , paloumes. D’après V. Lespy, Dictionnaire…, tome 2, p 121.

[13] Dans la propriété « Matocq ». Rapporté par Édouard Lacoue, d’Arthez-d’Asson (2008).

[14] P. La Boulinière. Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françaises, Gide, Paris 1825, tome 1, p 264.

[15] Le Piémont est alors sous le nom de République cisalpine, un ensemble de 20 départements « français »

[16] Henri Beraldi. Cent ans aux Pyrénées, 7 tomes édités de 1898 à 1904, réimpression par Les amis du Livre Pyrénéen, Pau, 1977, in Préambule, « Excursion biblio-pyrénéenne ». Le tome 1 contient une étude sur La Boulinière, p. 152-164.

[17] Paul Raymond (1833-1878) fut archiviste des Basses-Pyrénées. Voir Paul Raymond (archiviste) dans l’encyclopédie en ligne Wikipedia.

1er octobre 2013 par Émile Pujolle