Association Fer et Savoir-Faire - La vallée de l'Ouzoum

Les cartes anciennes

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!!!!!!!!!!!!! ARTICLE EN RÉVISION. Liens brisés !!!!!!!!!!!!!

Une histoire de la cartographie de la vallée de l’Ouzoum

Les cartes citées dans cet article sont toutes consultables « en ligne ». Beaucoup d’entre elles sont disponibles sur le site « Gallica » de la Bibliothèque Nationale de France, dans des fenêtres de visualisation. D’autres sont consultables et téléchargeables sur des sites comme celui de la Bibliothèque de Bayonne, ou des sites particuliers, avec des temps de chargement qui peuvent, parfois, être importants.

350-vers vers 1265 – La table de Peutinger

La table de Peutinger est une copie réalisée vers 1265, par un moine copiste de Colmar d’une carte romaine établie probablement au troisième ou quatrième siècle après J.C. Découverte en 1494 par Conrad Celtes dans une bibliothèque de Worms, elle fut remise en 1508 à son ami Konrad Peutinger.
C’est plus une représentation schématique des itinéraires de l’Empire romain qu’une carte à proprement parler : 200 000 km des routes de l’Empire y sont figurées avec des indications de distances.
La table de Peutinger se présente sous forme d’une bande de 7 m de long sur 34 cm de large formée de 11 parchemins assemblés. Un douzième parchemin est manquant, précisément celui qui concerne la partie occidentale de l’Empire, notamment l’Aquitaine.
Une reconstitution de cette partie a été proposée vers 1887, ainsi qu’une version restaurée de la table existante. C’est un extrait de cette version qui est proposé ici.
- Voir l’article Table de Peutinger dans l’encyclopédie en ligne « Wikipedia ».
- Voir aussi une présentation très complète de la table sur le site « Euratlas »
- Télécharger la carte de Peutinger (versions restaurées ou reproduction des parchemins originaux) sur le site « Lexilogos »

vers 1230 – La mappemonde d’Ebstorf

Attribuée à Gervais de Tilbury . Une des première figuration connue du monde. Peinte sur trente peaux de chèvres cousues ensemble, cette grande mappemonde circulaire de 3,58 x 3,56 mètres de diamètre était déployée dans le chœur du cloître des moniales d’Ebstorf, en Allemagne, à 25 km au sud de Lunebourg. Transportée à Hanovre en 1833, elle fut détruite en 1943, lors d’un bombardement de la ville. Il en existe deux copies. On y trouve les Pyrénées, figurées par leur nom, entre la Loire et l’Èbre.
-Voir une présentation de la mappemonde sur le site de la BNF.
-Copie de la carte
- Voir le site détaillé Ebskart (carte interactive avec un index de tous les lieux cités).

1490 – Tertia Europea

Traduction latine par Jacobo d’Angelo. Naples, 1490, de la Cosmographia de Claude Ptolémée. Manuscrit sur parchemin (26,4 x 28,8 cm).

C’est grâce à la traduction latine du Florentin Jacopo d’Angelo que l’Occident redécouvre la Géographie de Ptolémée au début du XVe siècle. Rebaptisé Cosmographia, le livre connut un immense succès dont témoigne cette luxueuse copie, exécutée à Naples en 1490 pour le duc d’Atri et acquise à sa mort par François Ier. Ce manuscrit se distingue par son format relativement réduit et ses belles peintures allégoriques figurant la Géographie et les trois continents alors connus. L’Europe est présentée sur dix cartes. La troisième carte ci-dessus contient la Gaule (Aquitaine, Lugdunaise, Belgique, Narbonnaise) ainsi que les îles adjacentes. (BnF, Manuscrits (Latin 10764 f° 248v°-249).
On peut noter la représentation des Pyrénées reliées aux Alpes par les montagnes du centre de la « Gaule ».
Voir le site de la BNF, « présentation de la tradition cartographique chrétienne », en complément du site sur la mappemonde d’Ebstorf.

1541 – Tabula nova Galliae

Publication par Michel Servet, éditeur scientifique (1511-1553) de la Géographiede Claude Ptolémée.

Une des premières éditions françaises de la géographie de Ptolémée. Carte 28 x 37 cm. Les Pyrénées y sont représentées détachées des montagnes du centre de la France, elles-mêmes détachées des Alpes. Les cartes de Ptolémée sont perfectionnées, d’édition en édition, en tenant compte des connaissances géographiques de l’époque. Le dessin des côtes s’affine avec l’apport des portulans, cartes de navigations de plus en plus nombreuses et précises. Voir la carte de la BNF

1553 – Nova totius Galliae descriptio

Oronce Fine (1494-1555)
Cette carte, publiée une soixataine d’années après celles de Ptolémée donne quelques indications sur le Béarn et la Bigorre. Avec des erreurs sur les positions relatives des villes, et des rivières. les montagnes y sont figurées avec quelques variétés dans le dessin, mais sont réparties au hasard sur la carte. Voir la carte de la BNF

1585 – Aquitania australis regnum Arelatense cum confiniis

Gerardus Mercator (1512-1594)
Le très célèbre mathématicien et géographe flamand, inventeur de la projection de Mercator, réalisa de très nombreuses cartes. Sur cette carte de l’Aquitaine, avec une échelle en lieues d’Aquitanie, le tracé des côtes rappelle encore celui des cartes de Ptolémée. Les rivières sont incertaines et les villes, Tarbe, Lorde, ou Lesqua (Lescar) disposées de façon erratique. Du moutonnement des montagnes pyrénéennes se détache un « spectaculaire » Cirque de Gavarnie. Voir la carte de la BNF.
Une copie est conservée également à la bibliothèque de Bayonne. On peut la télécharger (12 Mo). Carte de la bibliothèque de Bayonne.

vers 1590 – Charte de la France – François de la Guillotière

Premier tirage de cette carte de France au 1/1 000 000e réalisée avant sa mort en 1595 par François de la Guillotière. C’est un grand document gravé sur bois dont le premier tirage ne fut effectué qu’en 1613. La carte rélisée à partir de cartes de provinces contient 30 000 toponymes. La figuration des Pyrénées fait supposer que l’auteur connaissait certains itinéraires et qu’il tient à représenter des éléments caractéristiques du paysage, comme le Pic du Midi d’Ossau, presque réaliste. Voir la carte de la BNF

1606 – Descriptio Benearniae et Bigorniae in Aquitania

Auteur inconnu. La carte semble provenir d’un atlas qui aurait été découpé et dispersé. Les montagnes parsèment toujours le Béarn et les erreurs de la carte d’Oronce Fine persistent. Cette carte est une carte de cabinet, réalisée sans connaissance du terrain, à partir de cartes antérieures. Conservée à la bibliothèque de Bayonne. On peut la télécharger (6 Mo). Carte de la bibliothèque de Bayonne.

1631 – Principatus Benearnia – La Principauté de Bearn

Willem Janszoon Blaeu, (1571-1638)
Cartographe néerlandais, élève de l’astronome danois Tycho Brahé. Il ouvre une boutique et un atelier d’imprimeur à Amsterdam en 1605. Il était à la fois auteur, imprimeur et éditeur de ses cartes. Il publie des atlas et des globes d’une exactitude remarquable pour l’époque.
Voir la carte de la BNF

Des copies de cette carte ont été réalisées par différents éditeurs. Une copie de la feuille complète avec une échelle en lieues béarnoises, signée A. Peyrounin, éditée par Pierre Mariette, de Paris, datée de 1646, est conservée à la bibliothèque de Bayonne. Elle contient aussi l’autre moitié de la feuille (Carte du Bourdelois, du pais de Medoc et de la Prevosté de Born). On peut la télécharger (10,4 Mo). Carte de la bibliothèque de Bayonne.

1636 – Le Pais de Bearn

Everard Symonsz Van Hamersveldt, (1591-1653)
Auteur / Graveur
Titre : Le pais de Bearn. Avec privilege du Roy
Éditeur : Johannes Janssonius, (1588-1664)
Publication :
Amstelodami : Apud Ioannem Janssonium, (1636)
Voir la carte de la BNF

1642 – Nouvelle description de la souveraineté de Béarn

Par le sieur Sollon de La Fitte, béarnois.
Carte très curieuse, probablement gravée sur bois, avec des montagnes figurées par quelques poinçons éparpillés sur le sud de la feuille.
À remarquer les annotations concernant la région d’Asson et d’Ossau : le temple de Biele est basti de marbre, ses colonnes sont de jaspe, Aigues chaudes tres salutaires à boire et, surtout, entre Bugeges (Bruges) et Rebenac l’étonnant Guilhem qui nou brespeit : Guillaume qui ne mange pas… si Sollon de La Fitte a bien écrit en béarnais plus ou moins francisé ?
La toponymie est également surprenante.
Voir la carte, d’après l’exemplaire des Archives nationales.

1650 – Le gouvernement général de Guienne

Nicolas Sanson, (1600-1667)
Cartographe français célèbre du XVIIe siècle. Sanson publia en 1632, sa première carte importante : les Postes de France.
La carte : Gouvernement général de Guienne et Guascogne et pays circonvoisins ou sont la Guienne, la Saintonge, le Limosin en par. le Rouergue, le Quercy, et l’Agenois, deça la Garonne ; et au delà de la Garonne la Guascogne, les Landes, le Bazadois, l’Armaignac, le Comminge, le Bigorre, le Bearn, et le Basque. Voir la carte de la BNF

1694 – Les frontières de France et d’Espagne

Nicolas de Fer (1646-1720)
Titre : Les frontières de France et d’Espagne tant deça que de la les monts pirenées ou se trouvent marqués les Cols, Ports, Pertuys et autres passages interieursde la Montagne.
Publication : Chez l’Auteur à Paris en 1694
Voir la carte de la BNF

1712 – Carte du Béarn de la Bigorre de l’Armagnac et des pays voisins

Guillaume Delisle, (1675-1726)
Cartographe français, élève de Cassini, il publie en 1700 ses premières cartes : La Carte du monde et La Carte des continents.
Publication : Chez l’Auteur à Paris en 1712
Premières mentions de la Vallée d’Asson, de Saint Paul et des forges.
Voir la carte de la BNF.
Voir la carte de la David Rumsey Historical Map Collection (autre édition : 1742).

1730 – Carte générale des Monts Pyrénées…

La carte de Roussel, (16..-1733)
Carte de l’ensemble des Pyrénées, commandée par le Régent à des fins militaires, levée de 1716 à 1719 par Roussel, ingénieur du roi, et La Blottière, un autre ingénieur géographe.
Titre : Carte générale des Monts Pyrénées, et partie des Royaumes de France et d’Espagne.
Publication : à Paris en 1730.
Huit feuilles de 54 x 47 cm représentant les deux versants des Pyrénées à l’échelle 1/217 000. Le versant espagnol est dessiné d’après les cartes espagnoles de l’époque. Voir la carte de la BNF

1753 – Partie méridionale du gouvernement de Guienne

Gilles Robert de Vaugondy, (1688-1766)
Géographe français, petit-fils de Nicolas Sanson, Il a laissé un Grand Atlas universel et un Atlas complet des Révolutions du Globe.
Titre : Partie méridionale du gouvernement de Guienne où se trouvent le Condomois, la Chalosse, le pays de Soule, le Labour, l’Armagnac, les Landes, le Cominge, le Bigorre, le Conserans etc ; Gouvernement de Basse Navarre et Bearn . Publication : à Paris en 1753. Voir la carte de la BNF

1756 – Gouvernement de Béarn, de Foix et d’Aragon

C’est la feuille 22 de la « Carte de France divisée en XXXI gouvernements militaires et en ses provinces. Dressée sur les meilleurs cartes qui ont parues jusqu’à présent, et sur la carte des Triangles, en XVIII petites feuilles, levée géométriquement par ordre du Roi ».
Cette carte reprend des cartes anciennes pour la description du territoire. Mais elle s’appuie sur la triangulation générale de la France réalisée en 1746, sous la direction de César-François Cassini de Thury, (1714 -1784) (1714-1784). Première carte détaillée à s’appuyer sur une représentation géographique précise du territoire. Voir la carte sur le site de la BNF ou sur celui de Cartocassini

1764 – Guyenne et Gascogne et Béarn

Jacques-Nicolas Bellin, (1703-1772)
Cartographe hydrographe français. il est l’auteur d’un grand nombre de cartes et d’atlas. Ses cartes du Canada et des territoires français de l’Amérique du Nord sont d’une valeur considérable.
Il contribua à un milleir d’articles dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Publication : à Paris en 1764. Voir la carte de la BNF.

1776 – Carte des postes de France

Le réseau des routes de poste constitue le premier système d’échange géré par la monarchie française dans les limites du territoire national. La correspondance royale constitue l’essentiel des échanges au XVIIe siècle. La part du courrier des particuliers ainsi que celle du transport de voyageurs croissent ensuite très nettement. Outre le transport d’objets et de personnes, la route de poste assure un rôle essentiel dans la diffusion de l’information et permet l’intégration de régions isolées dans des circuits d’échanges commerciaux régionaux, nationaux ou transnationaux.
Les relais de poste, très réglementés, sont espacés de 3 à 4 lieues. Deux routes de poste atteignent Pau : la route Paris-Bayonne et la route Paris-Toulouse-Bayonne.
- Trois cartes éditées probablement en 1776 sont téléchargeables sur le site du patrimoine des bibliothèques d’Aquitaine : les feuilles 56 (Dax-Pau), 57 (Bayonne), et 60 (Lourdes).

1779 – Carte de Cassini, 1ère édition

César-François Cassini, (1714 -1784)
Jean-Dominique Cassini (1748-1845)

C’est à l’initiative de Louis XV, impressionné par le travail cartographique réalisé en Flandre, qu’est levée la première carte géométrique du royaume de France. La « carte de Cassini » est la plus ancienne des cartes de la France entière levée à une échelle uniforme et suffisamment grande (1/86 400) pour permettre la représentation détaillée du territoire.

Les levées commenceront en 1760 avec César François Cassini de Thury et se termineront en 1789 avec son fils, Jacques Dominique Cassini. La publication sera retardée par les événements de la Révolution pour n’être achevée qu’en 1815.
- Voir la carte de la BNF.
- Carte de Cassini d’Arthez d’Asson sur www.gencom.org
- Carte de Cassini d’Arbéost sur www.gencom.org

1783 – Carte itinéraire de la France

Éditée « chez Bourgoin ». Carte itinéraire de la France divisée par généralités, dédiée aux ministres et secrétaires d’état, contenant les Routes Royales et Particulières.
Dressée sur la Carte des Triangles levée géométriquement Cette carte est une carte routière de l’ensemble de la France, représentant la direction générale des routes principales du royaume. Dressée à petite échelle, elle donne des indications précieuses sur le réseau routier local. La légende donne une indication sur la « lieue de Gascogne » : 19 lieues par degré de 57 060 toises, valeur calculée lors de la mesure de la méridienne. La lieue de Gascogne vaudrait alors 5,853 km.
Les montagnes sont toujours figurées de manière schématique et répétitive, figurant très approximativement les vallées. Voir la carte du site Euroatlas.

1785 – Carte du gouvernement de Guienne et Gascogne avec celui de Béarn et de Basse-Navarre

Rigobert Bonne (1727-1794).
Carte à l’échelle 1/930 000. La mention Projettee et assujettie au ciel portée dans le cartouche signifie que les positions des objets ont été repérées en latitude et longitude. On a ici, l’ambition d’une carte géométrique. On retrouve les alignements de montagnes figurées par des collines arrondies ou des pics fourchus (simulant le Pic du midi d’Ossau ?). Le « val d’Asson » est bien identifié. Les routes rectilignes ou presque de l’intendant d’Étigny sont figurées. Les erreurs de toponymes perdurent.
La carte 42 x30 cm) est extraite d’un atlas de grand format : « Atlas moderne ou collection de cartes sur toutes les parties du globe terrestre par plusieurs auteurs ».

Carte de Bonne sur le site de la David Rumsey Historical Map Collection.

1790 – Carte de Capitaine

Carte composée de 24 feuilles à l’échelle 1/345 600, obtenues à partir des 182 feuilles de la carte de Cassini. Plus précisément : « Carte de la France dédiée au Roi. Réduite sur l’échelle d’une ligne pour 400 toises, d’après les 180 feuilles de la grande Carte de la France levée géométriquement par ordre du Roi, sur l’échelle d’une ligne pour 100 toises ». Cette réduction est l’œuvre de Louis Capitaine (1749-1797), « ingénieur Cassini » qui succéda à Cassini de Thury (Cassini III) à la direction de la Carte de France en 1784.
Cette carte est la première à porter les limites des nouvelles divisions administratives de la France, les départements (décret du 29 décembre 1789).

Carte de Capitaine sur le site de la David Rumsey Historical Map Collection.

1815 – Carte de Cassini, 2e édition

César-François Cassini, (1714 -1784)
Jean-Dominique Cassini (1748-1845)

Quatre générations de Cassini se seront donc consacrées à la réalisation de la carte qui mérite de porter aujourd’hui le nom de cette famille.
La “Carte de Cassini” est une œuvre remarquable qui a rendu de grands services et a été utilisée jusqu’au milieu du siècle dernier. Elle a été remplacée progressivement par la “Carte d’État-Major”.
La carte de Cassini servira de référence aux cartographies des principales nations européennes pendant la première moitié du XIX° siècle
- Voir la carte de la BNF.
- Carte de Cassini N°108, seconde édition (sud de Pau)
- Légendes des cartes de Cassini .

1826 – Le cadastre Napoléonien

SIG 64 – Conseil Général des Pyrénées Atlantiques.
La loi du 15 septembre 1807 donna naissance quelque années plus tard au cadastre parcellaire appelé communément « Napoléonien », composé d’états de sections, de matrices de propriétés bâties et non bâties, et de plans. Napoléon voulait en faire à la fois un instrument juridique, pour établir la possession du sol, et un outil fiscal qui permettait d’imposer équitablement les citoyens aux contributions foncières.
La rénovation générale des plans cadastraux napoléoniens fut prescrite par la loi du 16 avril 1930, en raison de la transformation du paysage foncier. Elle n’intervint effectivement que quelques années plus tard, entre 1950 et 1970. Les plans napoléoniens ont donc été une référence pendant plus d’un siècle.
Accés au SIG du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques.

1852 – Les Basses-Pyrénées

Victor Levasseur
Ingénieur géographe, connu pour son Atlas National Illustré des 86 Départements et des Possessions de La France, où sont représentés les départements français ainsi que les colonies françaises d’Amérique, d’Afrique, d’Asie. Illustré. Publié par A. Combette.
- Voir la carte sur le site d’Asson.
- Voir la carte de la David Rumsey Historical Map Collection.

1855 – Atlas des Basses-Pyrénées

A. Perret, géomètre en chef du cadastre.
Une grande carte du département (70 x 105 cm) à l’échelle 1/200 000, réalisée par assemblage des cartes des cinq arrondissements. Le relief est assez fidèlement restitué par un estompage des versants, les crêtes restant en blanc. La tonalité générale de la carte est grise, peu contrastée. Le réseau hydrographique est détaillé ainsi que les routes principales et secondaires. Enfin, la toponymie est très fournie, les sommets et les crêtes principales étant nommés, ainsi que la plupart des hameaux. Conservée à la bibliothèque de Bayonne. On peut la télécharger (2,7 Mo). Carte de la bibliothèque de Bayonne.

1871 – Frankreich In 4 Blattern. Blatt 3

Adolf Stieler
Carte au 1/1 500 000 extraite de l’Atlas Stieler, un remarquable atlas allemand dont la première édition date de 1817. C’est un des meilleurs atlas du XIXe siècle. Malgré la petite échelle de la carte, on y trouve des détails absents de cartes à plus grande échelle. La vallée de l’Ouzom y figure, sans aucune autre indications de villages ; mais plusieurs sommets y sont répertoriés avec leur altitude. le relief est figuré avec un système de hachures dans le sens de la pente, comme dans les cartes de l’état-major et, antérieurement la carte de Cassini. Voir la carte de la David Rumsey Historical Map Collection